Depuis le début de la crise COVID-19 et sur l’ensemble de nos demandes, beaucoup de mesures ont été mise en place selon les niveaux de compétence :
Plan de paiement pour les cotisations sociales patronales
Plan de paiement sur la TVA
Plan de paiement pour le précompte professionnel
Plan de paiement pour l’impôt des personnes physiques / l’impôt des sociétés
Réduction des versements anticipés des indépendants
Report ou dispense de paiement des cotisations sociales des indépendants
Le droit passerelle
Chômage temporaire
Report de l’envoi de toutes les taxes locales 2020
Réductions pour les commerces touchés par les mesures de fermeture
Les autorités fédérales et régionales travaillent pour venir en aide aux indépendants et avaient annoncé l’octroi d’une indemnité forfaitaire compensatoire aux petites et micro entreprises directement impactées par les décisions du Conseil national de sécurité.
Cette annonce à l’égard notamment du secteur de la restauration (Code NACE 56) a été entendue par tout le monde et accueillie comme un soutien inévitable.
Or, il se fait que le 27 mars 2020, dès l’ouverture de la plateforme, bon nombre d’indépendants issus de la restauration se sont vu refuser l’accès car ne faisant pas partie de la liste des codes éligibles. Et ce n’est qu’après le 27 que la mention (code NACE 56, hors 56.102) est apparue.
Les commerçants sont abattus avec le sentiment d’être abandonnés, trompés alors qu’ils ont eu l’obligation de fermer leur établissement par la police depuis le début du confinement.
En tant qu’association des commerçants et au nom des indépendants impactés et oubliés, Le Commerce Liégeois ASBL demande une réaction immédiate et une révision sur les modalités d’accès qui affichent clairement une inégalité au sein même d’un type d’activités.
De plus, parmi les oubliés, nous remarquons également l’absence d’aides pour le milieu culturel (Code NACE 90.042) et le commerce ambulant qui de part les mesures de confinement se sont vu également impacté de manière considérable.
Les aides actuelles doivent être renforcées car elles ne sont pas suffisantes aux yeux de l’ensemble des commerçants et indépendants dont la plupart se sentent inégaux et abandonnés.